J’ai deux villes de cœur en Europe en mettant bien sûr, Paris hors-compétition : Vienne  et Oslo. Et c’est tout naturellement que dès que la date 2017 du bal de l’opéra d’Oslo fut connue que mes valises étaient déjà bouclées. Ce bal  a été créé il y a 29 ans par un groupe de jeunes personnes, amoureux de la splendeur des bals du 19^E siècle. Il était d’abord un bal Rococo qui a ensuite évolué pour devenir un bal masqué toute époque.

Ils ont bien dit toute époque? Alors j’ai choisi l’antiquité: l’Egypte antique mais plus encore, Cléôpatre. J’ai donc essayé d’imaginer comment Cléopâtre se vêtirait dans le froid glacial scandinave.

 

Le Concert

Le bal d’Oslo commence dès dix-huit heures à la Aula Universitat, un bâtiment d’inspiration renaissance au sein duquel se déroulent les événements de grand prestige d’Oslo. Ses murs sont décorés de 11 peintures de l’illustrissime peintre norvégien Edvard Munch, surtout connu pour son œuvre « Le cri ».

Dans l’immense hall d’entrée, un grand dressing est ouvert pour que chacun y pose manteau, sac et tout autre accessoire dont l’on veut se libérer momentanément. En effet, cela va sans dire que le mois de février rime avec grand hiver et grande neige en Norvège.Une fois plus légers, ce sont des sourires et des clics-clacs photographiques qui nous accueillent. Les costumes sont somptueux et débordants de créativité.

Bref, asseyons-nous, prêtons attention au mot de bienvenue et dégustons ce concert !

En toute honnêteté, je ne m’attendais pas à une telle qualité des performances. Quatre solistes se sont succédé, accompagnés d’un vibrant orchestre. Ils ont interprétés plusieurs grands classiques et ont mis toute la salle en émoi. Le concert dura a peu près deux heures de temps. Une fois le concert terminé…,Place à la procession dans les rues enneigées d’Oslo!

 

Procession dans les rues d’Oslo

De majestueux poneys et une calèche nous attendaient à la sortie afin d’ouvrir la voie à notre procession. A peine le temps d’admirer ce tableau que l’on me tendit des lanternes qu’il fallait allumer afin d’éclairer notre procession et pardi, pour se réchauffer. Quelle magnifique spectacle que d’avoir tous les invités, lanternes en main avec les douces lueurs des flammes sur les costumes et les visages!

Oh lala, j’étais transportée en période médiévale et m’ imaginais me hâter de rentrer chez moi avec ma lanterne et ma cape comme dans un film d’époque. Un moment sublime pour admirer les costumes les plus incongrues sous la lueur de nos flammes jaune et orangé.

 

Arrivée à Gamle Logen

Nous sommes accueillis à l’entrée par des boissons chaudes et des douceurs sucrées. Cependant, je suis beaucoup plus intéressée à voir l’intérieur de ce sublime endroit.

Somptueux intérieur à trois étages, un petit tour au vestiaire, une fière montée de marche et que le bal commence!

 

 

Le Bal

Une fois tous les convives à l’intérieur, le maître de cérémonie nous accueillent et annonce la marche d’ouverture. Les convives se mettent par couple et nous entamons une marche d’ouverture marquée de révérences sur les notes puissantes de l’orchestre. Une fois la marche d’ouverture terminée, le bal est ouvert. Alles Walzer!

J’ai valsé, polké, tangué, dansé des danses siciliennes et autres danses folks toute la nuit.La valse se passait au deuxième étage et au troisième étage, dans les différentes petites salles, se déroulaient des récitals.

 

Aux douze coups de minuit

A minuit, nous faisions tomber nos masques et découvrions les visages des uns et des autres. Je pensai à une scène de bal masqué dans Gossip Girl. (Oui, pas très 19e siècle et  encore moins antiquité!)

Ensuite vint l’heure des quadrilles qui ont fait bougé joyeusement toute la salle pour juste après laisser place à la dernière partie du bal.

A une heure et demi, le bal était terminé.

Cependant, la soirée continua pour moi. Une « private party » était prévue mais seuls les élus y était conviés, hihi . Je n’en dirais pas plus mais cette soirée post-bal fut divine.

Les 30 ans du bal de l’opéra d’Oslo l’année prochaine, je ne les raterai sous aucun prétexte !

 

Avec amour, joie et détermination,

 

Aurore